Les nouveaux animaux de compagnie


Très engagée dans la protection animale, le Dr Brigitte Leblanc, vétérinaire, souhaite sensibiliser sur la détention des "NAC". Sous ce vocable, qui regroupe tous les animaux de "compagnie" autres que les chats et les chiens, on retrouve des espèces très variées, souvent exotiques, dont les conditions de détention sont souvent éloignées de leurs besoins et de leurs conditions de vie naturelles. Un premier article du Dr Leblanc a été publié dans le webzine Savoir animal, puis un second après parution des textes. Avec son accord, nous partageons ici ses réflexions sur la question. 

Les nouveaux animaux de compagnie (NAC) dans nos foyers : une maltraitance passée sous silence.


63 millions d’animaux de compagnie en France, dont un tiers de chats ou chiens. Les autres, tous les autres, sont des NAC : nouveaux animaux de compagnie, même si le vocable « nouveau » ne correspond plus à nombre d’entre eux, tel le lapin !

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Alors qui sont les NAC ?

D’un point de vue zoologique, on y rencontre des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des poissons, et même des insectes. Le législateur quant à lui les classe en domestiques et non domestiques [1], même si les plus communs de ces derniers font depuis longtemps l’objet d’élevage et de sélection de la part de l’homme, ce qui devrait de fait les classer parmi les animaux domestiques. 

Ce classement va encadrer de façon différente leurs conditions d’élevage et de détention.


Du point de vue de la loi, de ce fait, quel sera le point commun des NAC ? C’est celui d’être un animal de compagnie dont la détention est donc destinée à « l’agrément de l’homme » [2]. De cette appartenance découle une certaine protection disséminée dans les textes : codes civil, pénal et rural, et donc une protection contre la maltraitance, comme pour les chiens et chats, une recherche du bien-être de l’animal fondé sur le respect des 5 libertés. 

Pourquoi donc parler de maltraitance dans nos foyers pour les NAC ?

 

Pour les NAC les plus exotiques (en n’évoquant bien sûr ici que les espèces dont la détention est légale), nos connaissances sont encore fragmentaires au niveau physiologie mais plus encore comportement.

 

On ne peut bien traiter que ce que l’on connaît bien, il est donc difficile d’offrir à ces animaux des conditions de vie au moins décentes sans bien se renseigner auparavant : ainsi, les reptiles sont considérés comme les NAC les plus maltraités dans leur détention, et tout un chacun ne peut offrir une pièce dédiée à son perroquet [3].

 

Ces connaissances en pleine évolution nécessitent donc de se « remettre à niveau » de façon régulière et assidue, que les NAC soient exotiques ou non.

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En effet, les NAC domestiques, plus communs, souffrent quant à eux d’idées ancrées dans nos habitudes et qui traversent les temps : le lapin nain peut vivre en cage puisque le lapin de ferme vit en clapier, le canari se contente d’une minuscule cage car il n’a pas besoin de voler, le hamster est si petit qu’une surface de vie grande comme une feuille A4 lui suffit. NON.

 

Et que dire de nos connaissances sur les poissons dont on « découvre » depuis peu qu’ils souffrent ? Et que la mémoire du poisson rouge est bien plus importante qu’on le dit, qu’il est en souffrance perpétuelle en nageant dans son bocal ?
L’évolution de nos connaissances permet de mieux traiter ces nouveaux compagnons, à condition de savoir se remettre en question et de toujours chercher à apprendre.

 

La maltraitance par ignorance… ou indifférence !

 

On rencontre chez les possesseurs de NAC de vrais passionnés qui se sont renseignés avant de « se lancer », et toujours à la recherche de nouvelles connaissances. Mais à ce jour, ils ne représentent pas la majorité, surtout en ce qui concerne les NAC domestiques, les plus communs, tels le lapin, le hamster, le poisson rouge ou le canari.

 

Beaucoup de propriétaires seront au mieux indifférents, négligents ou pire encore, considérant l’animal comme un simple ornement. Pourquoi ? Parce qu’au vu du coût ridiculement bas de ces animaux, leur achat n’aura pas été réfléchi mais impulsif, répondant à l’attrait du moment ou à la pression des enfants lors de la balade dominicale à l’animalerie.

 

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Après l’achat, certaines personnes responsables prendront alors la peine de se renseigner auprès de professionnels, dans des livres ou sites spécialisés. Ces connaissances sont à la portée de tous, il n’y a donc aucune excuse à l’ignorance des nouveaux propriétaires.

 

Mais certains ne se donneront pas la peine de chercher à assurer à ce petit animal qui n’a pas coûté bien cher (bien moins que le matériel nécessaire à son bien-être, le plus souvent) des conditions de vie correctes.

 

Enfin, certains chercheront des conseils mais seront mal renseignés…

 


Mise en cause de la formation des professionnels de la vente

 

La dernière raison à cette maltraitance des NAC est plus grave encore puisqu’elle découle précisément de la mauvaise qualité des conseils reçus parfois de la part de professionnels de la filière, notamment dans les animaleries, ce qui conduit à s’interroger sur la qualité de la formation et la législation à ce niveau.

Qui n’a jamais entendu parler d’erreurs de sexage, de femelles rongeurs vendues gestantes sans le mentionner, de vente de matériel inadapté ?

 

En effet, concernant les espèces non domestiques, le capacitaire de l’espèce doit être le gérant de l’animalerie qui n’est cependant que rarement le vendeur [4]. Concernant les domestiques, il suffit d’une seule personne titulaire de l’attestation de connaissances (ACACED) [5], sachant que cette formation concernant les NAC domestiques ne dure que 4 à 6 heures, alors que les espèces concernées sont tout aussi bien mammifères qu’oiseaux, reptiles ou poissons, et que son contenu est inégal d’un centre à un autre.

Dans les deux cas, la diffusion des informations aux autres vendeurs par « le sachant » ne semble pas toujours être présente. De plus, les connaissances scientifiques sur les NAC même domestiques évoluant rapidement, la mise à niveau tous les 10 ans prévue par les textes est d’évidence insuffisante.

Enfin, pour finir, il semble difficile de concilier vente du « vivant » et de « l’inerte » (matériel tel que les cages) sans que le facteur économique ne prenne le dessus sur le bien-être des animaux vendus.

 

La maltraitance quotidienne des NAC au sein de nos foyers est donc grandement liée à l’ignorance de leurs propriétaires, involontaire ou consciente, voire entretenue.

 

Quelles sont donc les conséquences de cette maltraitance, fille de l’ignorance et/ou de l’appât du gain ?

 

Les NAC sont, de l’avis des praticiens spécialistes, des animaux dont la santé dépend en grande partie de leur environnement.

De ce fait, plus ils seront « exotiques », plus il sera difficile de leur offrir des conditions de vie décentes, d’où la difficulté par exemple de détenir des reptiles ou des perroquets en bonne santé.

Mais le même problème se rencontre quotidiennement en consultation pour nos NAC domestiques souvent présents dans nos maisons : rhinites des lapins ou rats, liées à une mauvaise hygiène ou au choix d’une mauvaise litière, pododermatites des cobayes ou lapins par défaut de sorties et/ou d’hygiène… Sans parler du picage par troubles du comportement de nos oiseaux qui s’ennuient dans leurs cages.

Ces NAC vivent toute leur vie dans des conditions bien éloignées de leurs réels besoins, provoquant mal-être ainsi que de nombreuses pathologies inhérentes à cet environnement physique et psychologique inadéquat.

 

Parce que l’on connaît mal ou pas du tout (car acheté sous le coup d’une impulsion) le petit animal dont on a en théorie accepté de prendre la responsabilité puisqu’on l’a acquis, on découvre parfois que son comportement ne correspond pas à ce qui est compatible avec notre vie.

 

De ce fait, certains NAC sont relégués dans un coin car trop bruyants ou trop salissants (eh oui, un perroquet fait du bruit et s’agite, surtout s’il n’a pas son quota de liberté ! 

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Et le petit hamster nocturne dérange l’enfant dans son sommeil en tentant de se dépenser dans la roue ridiculement petite de sa minuscule cage et est rapidement déménagé de la chambre vers un recoin isolé…).

Ces animaux dont on ne s’occupe que pour leur donner à manger et à boire (et encore), deviennent de plus en plus sauvageons, agressifs par manque d’interactions, voire neurasthéniques.

 

Enfin, les NAC domestiques et les plus communs des non domestiques - les moins onéreux donc - subissent une dernière peine : en plus du mal-être et de la relégation, ils sont abandonnés, sans scrupule et en toute impunité puisqu’ils ne sont pas identifiés, l’identification qui leur donnerait une identité n’étant pas pour eux obligatoire, contrairement aux NAC plus exotiques. 

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Combien de lapins, rats, hamsters relâchés dans les champs (non, ils ne se « débrouillent » pas seuls, ils vont mourir), combien de cages à oiseaux ouvertes sur des canaris incapables de se nourrir seuls et qui n’ont aucune connaissance des dangers qui les attendent ? 

Le lapin est l’animal le plus abandonné en France, avant les chiens et chats.

Pour ces petits animaux, leur coût déraisonnablement bas n’invite pas à « se donner la peine » de les placer ailleurs.

 


Comment améliorer leur situation ?

 

[La proposition de loi nouvellement adoptée et qui attend son passage devant le Sénat] La loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes essaie certes d’améliorer la situation des NAC non domestiques en créant une liste positive des espèces qu’il serait possible de détenir, mais elle combat surtout les trafics illégaux.

 

Force est de constater que les plus communs des NAC (et les moins chers) domestiques ou non, ne bénéficient d’aucune amélioration de leur situation. Le seul point qui concerne ces derniers est la création d’un certificat d’engagement et de connaissance des besoins spécifiques de l’espèce à signer lors de la vente d’un animal de compagnie, mais il risque, puisqu’il ne s’accompagne de fait d’aucun contrôle, de n’être qu’un document de plus aussi vite signé que jeté.

 

En effet, il serait urgent de responsabiliser les propriétaires de NAC, aussi peu chers soient-ils, au respect de la vie quelle qu’elle soit, s’ils font le choix d’acquérir un de ces nouveaux compagnons. Ceci devrait commencer dès le plus jeune âge, savoir résister à un achat impulsif et déraisonnable et réfléchir à l’implication de l’adoption d’un être vivant devant faire partie de toute bonne éducation. Il faut également que chaque nouveau détenteur, s’il n’est pas sûr de posséder les bons renseignements sur son animal, sache et puisse se tourner vers des professionnels bien formés.

 

A cet égard, le nombre croissant de praticiens vétérinaires spécialisés NAC rend les soins plus faciles, mais il reste à remanier la formation des personnes qui vendent ces NAC : l’attestation de connaissances pour les animaux de compagnie (ACACED) dont le contenu devrait être remanié pour que les formations soient plus homogènes en qualité et le volume horaire revu à la hausse, devrait être obligatoire pour toute personne en contact avec ces animaux et pas uniquement un seul capacitaire par animalerie.

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A cet égard, le nombre croissant de praticiens vétérinaires spécialisés NAC rend les soins plus faciles, mais il reste à remanier la formation des personnes qui vendent ces NAC : l’attestation de connaissances pour les animaux de compagnie (ACACED) dont le contenu devrait être remanié pour que les formations soient plus homogènes en qualité et le volume horaire revu à la hausse, devrait être obligatoire pour toute personne en contact avec ces animaux et pas uniquement un seul capacitaire par animalerie.


Quant aux NAC non domestiques, s’ils doivent continuer à être vendus dans ce type de structures, seul le tenant de la capacité devrait y être autorisé, étant le seul à connaître les besoins bien spécifiques de ces animaux.

 

Enfin, pour combattre ce fléau qu’est l’abandon de ces animaux, la seule solution est l’identification des NAC pour lesquels elle n’a pas encore été rendue obligatoire, et pourtant les plus communément victimes de ce délit [6] restant dans leur cas impuni. Si cette solution n’est pas parfaite (comme le démontre l’abandon continuel de nos chiens et chats), elle a cependant l’avantage de créer un garde-fou, de responsabiliser certaines personnes, assurant à ces animaux un peu de protection, ne serait-ce qu’en augmentant leur coût, puisque beaucoup confondent encore valeur pécuniaire et valeur morale.

 

Rappelons-nous que les NAC, même les plus « communs », n’en sont pas moins des êtres vivants doués de sensibilité qu’il faut respecter, et aimer « bien » si l’on décide de les faire entrer dans nos vies et nos maisons.

 

Dr. Brigitte Leblanc, vétérinaire engagée

[1]  Arrêté du 11 août 2006 fixant la liste des espèces, races ou variétés d’animaux domestiques.

      Les animaux hors de cette liste sont donc non domestiques.

[2]  Article L.214-6 du Code rural et de la pêche maritime.

[3]  Pratique Vet n° spécial octobre 2019, AFVAC.

[4]  Article L.413-2 du Code de l’environnement.

[5]  Article L.214-6-1 du Code rural et de la pêche maritime.

[6]  Article 521-1 du Code pénal.

Protection des NAC domestiques : encore une occasion manquée.


Parution  du 1er décret [1] d’application de la loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes : un (petit) bond en avant pour les lapins de compagnie… Mais un grand flop pour les autres NAC [2] domestiques [3] !

 

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Comme constaté à sa parution, cette loi, bien que présentant des avancées remarquables dans certains domaines, occulte presque complètement les NAC domestiques, ces derniers étant uniquement concernés dans le texte de loi par le certificat d’engagement et de connaissance à signer par l’acquéreur, et l’obligation pour ce dernier d’être majeur.

 

La vente d’animaux en animalerie ne sera interdite, rappelons-le, que pour chiens et chats en 2024 [4].


La lecture du décret désespère encore un peu plus les personnes attentives au bien-être de ces NAC : en effet, outre chiens et chats, ne seront concernés que les furets (déjà bien encadrés d’un point de vue législatif eu égard au risque rabique) et « les lagomorphes qui ne sont pas destinés à la consommation humaine » [5], c’est-à-dire les lapins de compagnie [6]. 

 

Encore une fois, il semble que le législateur (ou le politicien) ne trouve aucun intérêt à connaître « les besoins physiologiques, comportementaux et médicaux » ainsi que « les implications financières et logistiques liées à la satisfaction des besoins physiologiques, comportementaux et médicaux de cette espèce tout au long de la vie de l’animal » lorsque ce dernier est un cobaye, un rat, un hamster ou un canari par exemple. Tout un chacun (majeur bien sûr, mais la majorité n’est guère une preuve de responsabilité) semble pouvoir en acquérir et le faire vivre dans des conditions incompatibles avec son bien-être.

 

Quid, malgré tout, de ce certificat d’engagement et de connaissances ? Il devra préciser les besoins cités plus haut ainsi que les obligations d’identification s’il y a lieu, ce qui n’est pas le cas pour les lapins, même si l’identification est réalisable et disponible. A partir du 1er octobre 2022, ce document devra être fourni par le cédant qui doit remplir «  au moins l’une des conditions prévues au 3° du I de l’article L. 214-6-1 » du Code rural et de la pêche maritime [7], et doit être signé par l’acquéreur. Naïvement, on aurait pu penser que ce certificat de connaissance porterait sur les connaissances de l’acquéreur qui va prendre la responsabilité de l’animal toute sa vie. Il n’en est rien, ce dernier n’a qu’à le lire (s’il en prend le temps) et signer. Le cédant gardera ce certificat pour prouver qu’il a bien suivi la loi, espérons qu’un second exemplaire sera laissé à l’acquéreur (car rien n’est spécifié dans le texte) au cas où il serait suffisamment responsable pour s’intéresser aux informations données. En admettant de surcroît que ces dernières soient correctes car, en l’état, ce certificat ne présente pas plus d’intérêt que les documents d’information que toute animalerie doit donner à un nouvel acquéreur, documents dont l’utilité et surtout la justesse sont loin de faire l’unanimité. Certes l’acquéreur a signé mais en l’absence de contrôle et de sanctions, cette signature n’engage à rien.

 

Le seul point positif pour les lapins sera le délai imposé de 7 jours minimum avant la remise de l’animal [8], laissant un temps de réflexion pour lire et étudier le certificat d’engagement et de connaissance. S’agissant ici d’un être vivant doué de sensibilité [9], cela semble être un minimum.

 

Cela permettra peut-être de ne plus assister à un échange téléphonique dans une animalerie tel que : «  vous reprenez le lapin ? Je l’ai acheté il y a deux jours et ce n’est pas ce que j’attendais ». Non, le lapin n’est pas un meuble d’une célèbre marque suédoise que l’on peut retourner si on change d’avis…Bien entendu, il reste à espérer que ce délai soit respecté (en l’absence de contrôle et de sanctions) et que des pratiques douteuses d’anti-datation ne deviennent pas la règle.

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Mais en conclusion, par un manque de considération inexplicable et injustifié, hamsters, rats, cobayes et autres petits animaux de compagnie domestiques peuvent toujours être achetés sur un coup de tête, vivre quelque temps dans des conditions bien aléatoires, et finir jetés à la rue, à la poubelle, ou laissés à l’abandon dans un coin quelconque de la maison jusqu’à en mourir, et ce en toute impunité, comme de vulgaires mouchoirs en papier… Certes le délit d’abandon est plus durement réprimé depuis la loi du 30 novembre 2021, encore faut-il que les peines soient appliquées et que l’on puisse retrouver l’auteur de l’abandon, ce qui, en l’absence d’identification des NAC domestiques, est bien peu probable.

 

Dr. Brigitte Leblanc, vétérinaire engagée

 

[1]  Décret n° 2022-1012 du 18 juillet 2022 relatif à la protection des animaux de compagnie et des équidés contre la

      maltraitance animale.

[2]  Nouveaux Animaux de Compagnie.

[3]  Arrêté du 11 août 2006 fixant la liste des espèces, races ou variétés d’animaux domestiques fixe la liste des animaux

      domestiques.

[4]  savoir-animal.fr/loi-contre-la-maltraitance-animale-le-point-de-vue-des-nac

[5]  Article D. 214-32-4 alinéa 1.

[6]  Et ce malgré une erreur regrettable dans l’énoncé du public concerné par le décret, qui ne retient que

      « toute personne physique ou morale qui acquiert ou cède à titre onéreux ou gratuit ou détient un

      carnivore domestique, tout détenteur d’équidés ».

[7]  Etre en possession d’une certification professionnelle en lien avec au moins l’une des espèces concernées.

       La liste des certifications reconnues est établie par le ministre chargé de l’agriculture ; avoir suivi une formation dans un

       établissement habilité par le ministre chargé de l’agriculture afin d’acquérir les connaissances relatives aux besoins

       biologiques, physiologiques, comportementaux et à l’entretien des animaux de compagnie et disposer d’une attestation de

       connaissance établie par l’autorité administrative ; posséder un certificat de capacité délivré par l’autorité administrative en

       application des dispositions du IV de l’article L. 214-6 dans sa rédaction en vigueur antérieurement à la publication de

       l’ordonnance n° 2015-1243 du 7 octobre 2015 relative au commerce et à la protection des animaux de compagnie.

[8]  Article L214-8 du Code rural et de la pêche maritime : «  La cession de l’animal ne peut intervenir moins de sept jours après

      la délivrance du certificat au cessionnaire ».

[9]  Article 515-14 du Code civil.